Ma vision de la ferme
Notre mission à la ferme touche bientôt à sa fin. Petit bilan.
Je ne sais pas si on peut vraiment appeler Buhay Kalikasan (« Vie Nature », c’est le nom que porte le projet) une ferme à proprement parler. Disons que cette maison de Virlanie tente de dispenser une formation d’agriculteur aux dix young adults. Malgré un staff nombreux (2 parents, 2 social workers et 1 agriculteur), la ferme n’atteint pas vraiment ses objectifs. Certes, la maison a un cadre de vie exceptionnel dans une nature verdoyante et paradisiaque. Certes, une ambiance de famille existe. Certes, on donne à ces enfants des valeurs morales. Mais la ferme est loin d’être autonome. La vente de poulets n’atteint même pas 10% des recettes. Et encore, ces poulets sont vendus aux autres maisons de la fondation. De plus, le terrain est hostile (c’est une succession de ravins !) et il faut chercher l’eau en dehors de la propriété... Enfin, la ferme est isolée, et souvent les enfants doivent s’occuper comme ils peuvent, souvent ils « tournent un peu en rond ».
Pourtant, le comportement des young adults est vraiment honorable et on a du mal à croire qu’ils viennent de la rue. Le passé de certains n’est pas du tout enviable. L’un a perdu ses parents en jeune âge, a été chef de bande, a fait de la prison, a été battu et puis finalement a été recueilli par Virlanie. Mais, il n’a pas vraiment de projet d’avenir. Dans cet environnement familial que lui donne Virlanie, j’aurais tendance à dire qu’il s’en sortira. Mais avec le recul, qui dit qu’il ne retournera pas dans la rue, parce que les petits boulots y sont plus faciles ?
Tout cela est un peu négatif, mais dans le fond, le projet est une excellente idée, peut-être qu’il manque un peu de professionalisme, et de soutien.
Je ne sais pas si on peut vraiment appeler Buhay Kalikasan (« Vie Nature », c’est le nom que porte le projet) une ferme à proprement parler. Disons que cette maison de Virlanie tente de dispenser une formation d’agriculteur aux dix young adults. Malgré un staff nombreux (2 parents, 2 social workers et 1 agriculteur), la ferme n’atteint pas vraiment ses objectifs. Certes, la maison a un cadre de vie exceptionnel dans une nature verdoyante et paradisiaque. Certes, une ambiance de famille existe. Certes, on donne à ces enfants des valeurs morales. Mais la ferme est loin d’être autonome. La vente de poulets n’atteint même pas 10% des recettes. Et encore, ces poulets sont vendus aux autres maisons de la fondation. De plus, le terrain est hostile (c’est une succession de ravins !) et il faut chercher l’eau en dehors de la propriété... Enfin, la ferme est isolée, et souvent les enfants doivent s’occuper comme ils peuvent, souvent ils « tournent un peu en rond ».
Pourtant, le comportement des young adults est vraiment honorable et on a du mal à croire qu’ils viennent de la rue. Le passé de certains n’est pas du tout enviable. L’un a perdu ses parents en jeune âge, a été chef de bande, a fait de la prison, a été battu et puis finalement a été recueilli par Virlanie. Mais, il n’a pas vraiment de projet d’avenir. Dans cet environnement familial que lui donne Virlanie, j’aurais tendance à dire qu’il s’en sortira. Mais avec le recul, qui dit qu’il ne retournera pas dans la rue, parce que les petits boulots y sont plus faciles ?
Tout cela est un peu négatif, mais dans le fond, le projet est une excellente idée, peut-être qu’il manque un peu de professionalisme, et de soutien.